‍

L’introversion ne doit pas être confondue avec la timidité, qui est la peur du jugement des autres.

Nous sommes introvertis ou extravertis selon la quantité de stimulation sociale dont nous avons besoin pour être à notre optimum de confort et d’efficacité. L’extraverti se ressource dans le groupe, l’introverti dans la solitude (il vit beaucoup mieux le confinement!).

Nos sociétés occidentales valorisent les extravertis et le groupe. C’est une souffrance pour les introvertis (qui dépérissent dans un open space, l’excès de bruit et d’interactions sociales), et une perte pour tout le monde.

En effet, #créativité et productivité sont souvent solitaires (qu’on pense aux plus grands écrivains ou compositeurs), et le travail de groupe favorise hélas plus facilement le conformisme que l’intelligence collective.

Les introvertis sont également moins souvent considérés pour des postes de direction alors qu’ils ont de meilleures capacités d’écoute, sont plus calmes (et donc souvent des leaders plus rassurants et pondérés) et aiment creuser les dossiers en profondeur.

Notre société comme les entreprises ont besoin d’un meilleur équilibre, d’une meilleure #diversité (cognitive) entre action et contemplation.

Ce TED talk de Susan Cain (2012) est toujours d’actualité.