Faut-il cultiver ses névroses?

Nos "névroses" peuvent être des atouts... jusqu’à un certain point!

par
JM Phelippeau
|
23
September
2024
Divers

Qu'on soit entrepreneur, dirigeant, manager..., nos "névroses" sont des atouts, jusqu’à un certain point! Chacune a son bon côté et sa face obscure.

👉 Ainsi le perfectionnisme peut mener à l’excellence des résultats, comme à un épuisement stérile.

👉 L’obsession facilite la ténacité, mais crée des angles morts et entraine souvent une mauvaise utilisation du temps.

👉 Le besoin de contrôle facilite adaptation et résilience, mais empêche la délégation - sans compter que l’anxiété face à l’incertitude, qui est sous-jacente à ce besoin, peut être toxique.

👉 Le besoin de reconnaissance, enfin, peut donner l’énergie et le courage d’accomplir de grandes choses… comme mener à l’oubli de ses autres besoins et au burn-out.

Tout est donc question de dosage et dépend de là où on en est dans notre vie professionnelle. Ainsi le perfectionnisme peut être un atout en début de carrière, mais devenir un problème ensuite car il entraine mauvaise gestion du temps et tendance au micro-management.

Le besoin de reconnaissance est souvent un grand atout pendant les études et en début de carrière également, puis devient souvent un frein car il nuit à l’assertivité...

Un travail que je fais couramment avec mes clients est de les aider à trouver le bon dosage, et à trouver comment ne pas dépasser la dose prescrite! 💊

Et vous, où en êtes-vous avec vos névroses préférées?


PS : je parle ici des « névroses » de tout un chacun et non de troubles plus graves comme la bipolarité (présente chez nombre de personnes très créatives de Van Gogh à Hemingway, de Churchill à Richard Branson) ou les troubles paranoïaques (les paranos qui ne se font de toute façon pas coacher, puisque tous leurs problèmes sont la faute des autres! 😄).