Seul dans sa bulle, tout dirigeant court le risque, un jour, dâun angle mort fatal. đđđ
Surtout si ses collaborateurs le craignent et évitent soigneusement de lui dire des choses désagréables. Gare à la « distance hiérarchique »!
Le pire ennemi du dirigeant est ce quâil ne sait pas, et surtout ce quâil ne sait pas quâil ne sait pas.
Or tout dirigeant est de plus en plus seul avec la gĂ©nĂ©ralisation du tĂ©lĂ©travail, qui ne lui donne plus guĂšre lâoccasion de croiser ses N-3 et dâĂ©changer Ă lâimproviste dans un couloir, ou Ă la machine Ă cafĂ©.
Il est diaboliquement seul, quand les occasions de prendre le pouls de lâentreprise se font rares, entre disparition des temps informels et rarĂ©faction des discussions « en one to one »âŠ
Alors comment faireâComment aller Ă la pĂȘche Ă lâinfo «honnĂȘte et brutale»? đŁ
1) Savoir formuler de bonnes questions, ouvertes, simples et humbles comme « que feriez-vous à ma place? »
2) Encourager lâexpression de dĂ©saccords, car lâerreur est humaine, en particulier pour un CEO loin du terrain, hors-sol dans son coconâŠ
3) LibĂ©rer de lâespace, savoir se taire et Ă©couter, suffisamment longtemps.
Câest Ă©videmment inconfortable, surtout pour un dirigeant tenaillĂ© par un complexe de lâimposteur tenace đ€Ą, ou bien en mode « mĂąle alpha ». đŠ
Ce sont cette angoisse ou ce besoin de dominer quâil sâagit dâapprivoiserâŠ
Plus dâĂ©lĂ©ments dans cet excellent article de lâHBR : đ
https://lnkd.in/ejrtHNA
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