J’ai remarqué que la pratique du coaching individuel dans une entreprise passe successivement par trois phases.

D’abord : ça n’existe pas. Pas de ça chez nous! Certaines organisations en sont encore là aujourd’hui!

Puis : « si tu es coaché(e), c’est que tu es malade. Tu n’es pas comme il faut, tu dois être proche de la porte ». Se voir proposer un coaching est alors souvent une source d’inquiétude, voire de honte.

Enfin: « si tu es coaché(e), c’est que tu es un(e) champion(ne). » Car ce sont les champions qui ont des coachs, pas les joueurs de cinquième division ni les sportifs du dimanche!
Bénéficier d’un coaching est alors la preuve que l’on compte pour son entreprise, puisqu’elle investit en nous. Cela devient un signe de reconnaissance, voire une source de jalousie: « Moi aussi j’en veux un! »

Qu’est-ce qui va le plus accélérer le passage à cette troisième phase? A une culture d’entreprise où le développement professionnel et personnel est le plus valorisé, à tous les stades et tous les âges, et considéré comme une clé de la performance de l’organisation à long terme?

Qu’un dirigeant soit coaché et le fasse savoir, en toute transparence et humilité.

La puissance de l’exemplarité, toujours!

Et vous, à quel stade en est votre organisation?