Le paradoxe du pouvoir

Le pouvoir est-il nécessairement synonyme de domination et de rapports de force?

par
JM Phelippeau
|
1
September
2024
Pouvoir

"Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument. » (Lord Acton)

Si vous êtes dirigeant (ou même manager), que faites-vous pour prendre soin de votre santé mentale? 🤪

Et d’abord, le pouvoir est-il nécessairement synonyme de domination et de rapports de force?

Dans son livre « The Power Paradox: How We Gain and Lose Influence », le psychologue Dacher Keltner redéfinit plus positivement le pouvoir comme la capacité à avoir un impact sur les autres.

Démonstration à l'appui, il commence par lister les qualités, essentiellement centrées sur les autres, qui vont permettre à chacun d’accroitre son pouvoir : empathie, générosité, gratitude et capacité à « raconter des histoires qui rassemblent ».

Un tel pouvoir nous est donné (ou non) par les autres, via notre réputation au sein de notre groupe d'appartenance. Il ne se prend pas!

Et pourquoi « The Power Paradox »? Parce que plus on a de pouvoir (et depuis longtemps), plus on risque de perdre ces mêmes qualités qui nous ont permis de l’obtenir : perte d’empathie, impulsivité et égocentrisme, dévalorisation des autres, transgression des règles communes… 😳

Pour éviter ces pièges, Keltner souligne que le pouvoir doit être exercé avec une conscience et une vigilance continues.

Dans un prochain post (teasing!), je vous parlerai des règles de base d’hygiène de vie qu’il propose, et que tout dirigeant peut utiliser pour éviter de basculer du côté obscur. 😈

"O! it is excellent to have a giant's strength; but it is tyrannous to use it like a giant." (Shakespeare)